Carmel de la Trinité
Metz-
Plappeville
La Sainte Trinité
Qui est abîmé dans cette merveille infinie de la suprême Vérité, est à l’abri de toute misère.(Ste Thérèse-Avila-Excl.144)

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Notre Monastère est placé sous le vocable de la Sainte Trinité.
C’est dire que la contemplation de notre Dieu TRINE et UN, est inépuisable et peut remplir une vie : c’est notre joie.

Ce nouveau dossier essayera de vous présenter des aspects, des approches très diverses pour chanter avec vous les harmoniques du Mystère Divin, apprendre à y puiser une nourriture pour notre âme, découvrir combien la contemplation des Trois peut être source de guérison pour le cœur profond.

Présentation du Carmel du Havre  -   Homélie 2018 : Dieu Immuable

  



 

 

 

 

 

 

 

 

Se donner comme les Trois.

 Se donner, voilà le secret de ne pas mourir. C’est l’Eternel qui nous l’a livré, ce secret.
Il le connaît ; Il le pratique à jamais ; c’est sa vie divine.

Si on pouvait expliquer le mystère des trois Personnes en Dieu, ce serait là l’explication.
Le Père donne son Être infini et Il engendre un Fils infini comme Lui-même ;
le Fils, égal à son Père, fait ce que fait le Père ; Il se donne tout entier, comme le Père
se donne tout entier : c’est là leur Esprit commun, le Saint Esprit ; c’est leur mutuel amour,
c’est leur don réciproque, le don qui les unit, qui les plonge l’un dans l’autre, et qui fait
qu’ils ne sont plus qu’un seul et même Dieu.

   Cette union, cet Amour mutuel, cette même façon de penser, d’aimer, de dire et de faire,
ne trouvez-vous pas que c’est un bien beau modèle pour une famille ?

Je vous souhaite de Le regarder, de L’aimer, de Le prier, de vous efforcer de Le reproduire.
Vous y trouverez grande paix et joie. Alors, plus d’amour-propre, plus d’égoïsme, plus de
vues personnelles et étroites, plus d’exigences mesquines que les exigences des autres
blessent et qui blessent celles des autres. On a un seul et même amour ; on imite la
vie de Dieu et on participe à son Esprit Saint.

                                                                     Dans « Silence cartusien » par Dom Augustin Guillerand,  p.100